Bavarde...

Yrise se dirigeait vers le parc. Elle venait de sortir de sa salle commune, et devait prendre les escaliers. Elle attendit que ceux-ci se mettent devant le palier ou elle se situait, afin de descendre d'un étage.
Malheureusement, un élève qui passait par là, la bouscula malencontreusement, et elle fut projeter contre le mur.

La tête d'Yrise heurta durement le cadre d'un tableau. Elle ne put retenir un cri de douleur:
"Aïe !"

Elle se frottait la tête, tout e grimaçant et en pestant contre l'impolitesse des élèves, lorsqu'elle entendit une voix, qui lui sommait de s'excuser.
Etonnée, Yrise suspendit son geste et dit d'une voix légèrement enrouée:
"Il...Il y a quelqu'un ?"

La voix lui répondit aussitôt, d'un ton qui n'ommettait aucune réplique, qu'en effet, la jeune fille n'était pas seule sur ce palier, qu'il y avait encore quelques tableaux qui 'survivaient' après le passages désastreux des élèves.

Yrise releva la tête et vit un vieil homme dans un portrait, qui la fixait, les sourcils froncés. Elle lui dit :
"C'est...Vous ? Je... Je suis désolée, j'ai heurté votre cadre sans le faire exprès."

Le portrait bougonna quelques mots, puis il sortit de son cadre, tout en critiquant les élèves.

Encore sous le choc, Yrise se frotta les yeux pour vérifier que tout ça était bien réel.
Elle murmura:
"Je n'ai pas rêver..."

Ariel marchait tranquillement dans les couloirs, pour descendre dans le parc, quand elle entendit vaguement une voix qui provenait d'un palier non loin de là ... Intriguée, elle vit en s'approchant une jeune fille qui parlait apparemment toute seule, en se frottant les yeux. Ariel fronça les sourcils et se dirigea vers la jeune fille dont l'uniforme était marqué du blason jaune et noir. Elle eut un petit sourire narquois, qu'elle perdit bien vite quand elle vit que la jeune fille semblait térrorisée et plutôt perdue. Elle lui dit d'un ton assez froid.

Ca ne va pas?

Elle vit ensuite au dessus de la tête de la jeune fille un tableau qui semblait bien mécontent. Elle lui lança un regard noir.

Alors, on embête les petits nouveaux maintenant? Va falloir agir avant que vous ne me preniez mon rôle ...

Puis elle reporta son attention sur la jeune Poufsouffle qui ne semblait toujours pas rassurée. Elle prt un air un peu éxaspéré et lui dit toujours de ce ton froid et sans intonation.

Tu sais, il ne va pas te manger ...

Yrise fut étonnée de découvrir tant de méchanceté dans la voix d'une fille si jeune...
**Petits nouveaux... Mais pour qui elle se prend ? **
Elle se redressa pour paraître plus sûre qu'elle ne l'était réellement et rétorqua froidement:
"J'ai été légèrement surprise... C'est tout... Et ça va très bien... "

Yrise était furieuse contre elle même.
**Elle doit vraiment me prendre pour une imbécile... Et elle n'a peut-être pas tout à fait tort... J'aurais pu me conduire plus discrètement...**

Elle rajouta :
"C'est gentil d'être intervenu, mais je pense pouvoir me débrouiller seule... d'ailleurs ce rôle de protectrice ne semble pas te convenir... Si c'est pour critiquer ma conduite que tu t'es arrêté, et bien je te laisse continuer ton chemin..."

Ariel parut surprise quand la jeune fille lui répondit du tac au tac. Elle ne voulait pas la provoquer mais la jeune Poufsouffle semblait bornée. Elle s'était tout de suite braquée et Ariel n'aimait pas cela. Elle ne dit rien, serra les dents et se retourna pour passer son chemin mais se ravisa.

Je trouve dommage que tu te braques ainsi. Excuse moi de m'être inquiétée ainsi ...

Elle ne dit plus rien et soutint de son regard froid celui de la jeune fille. Ses yeux verts perçants essayant de trouver une moindre faille, juste pour s'amuser, elle aurait voulu destabiliser la Poufsouffle. Ce n'était pas très difficile, la jeune fille était tellement expressive qu'on pouvait lire en elle tel dans un livre ouvert ... Ariel fit un petit sourire en pensant que si quelqu'un essayait ce petit jeu sur elle, il ne trouverait sûrement aucune faille, aucun mouvement même qui trahirait sa gêne. Ariel avait une carapace si épaisse qu'elle avait apprit à se forger. Cela ne l'empêchait pas, au contraire, d'être très sensible.

Yrise fut un peu surprise lorsque la jeune fille revint sur ses pas. Elle soutint sn regard et lui dit :
"Comment veux-tu que je ne sois pas braquer ? Je me cogne malencontreusement la tête à un cadre, ce cadre se met à me parler, je suis stupéfaite, toi, tu arrives sur ces entrefaites, et tu commences à me parler sur un ton plutôt agressif..."

Yrise commençait à bafouiller. Elle se reprit, et s'exclama :
"Je n'allais tout de même pas me laisser marcher sur les pieds... Je t'aurais parler sur le ton que tu as employer, tu m'aurais regarder avec un sourire béat de gratitude ? Je ne pense pas..."

La jeune fille recommença à avoir mal à la tête. Elle fit une petite grimace, et se massa le cuir chevelu.

Luna, qui se rendait dans son dortoir, avez surpris la conversation d'Ariel et d'une autre jeune fille qui semblait être une nouvelle.

Elle approcha et s'adressa à la jeune Poufsouffle.

Salut, fait pas attention à elle, elle est toujours comme ça avec tout le monde...
Tu à l'aire un peu perdue, tu cherches quelque chose?

Luna sourit à la jeune fille sans prêter attention à Ariel.

Yrise commençait à avoir quelques regrets, elle pensait en effet quelle avait parlé avec trop de méchanceté, lorsqu'une jeune fille vint lui parler. Elle se tourna donc vers la nouvelle arrivante, et lui fit un grand sourire.

"Oh merci... Mais, nous ne nous disputions pas nous étions juste en train de discuter avec une certaine...une certaine animation. C'est très gentil à toi de t'arrêter, mais rassure toi, je n'ai pas perdu mon chemin... J'attends juste que les escaliers s'arrêtent par ici pour que je puisse descendre... "

Elle sourit intérieurement.
**Je commence à comprendre ce que voulait dire le portrait... **

[ Coucou Luna, je voulais juste te dire que, en s'incrustant dans un topic, on le fait bien ... Et tant qu'a faire, on a une bonne raison. Et puis en plus si c'est pour dire ça ... ce n'est pas très utile, je via spas la tuer Yrise hein, je suis une élève comme les autres! Wink

]

Ariel écouta Yrise lui répondre encore plus vivement que la fois précédente. Elle sourit un peu et pinça les lèvres. Apparemment, elle était intelligente mais pas très décidée. Ariel ne répondit pas tout de suite et attendit un petit moment.

Je t'ai parlé sur un ton agressif? Je ne crois pas. Enfin, prends le comme tu le souhaites, mais tu as des préjugés sur les Serpentards, comme presque tous les élèves. Enfin, on ne juge pas un élève sur la couleur de son blason mais sur ses actes et sa reflexion. Et moi, je ne juges personne. Mais certains ne réfléchissent pas une seule seconde et ne valent pas mieux que ce sur quoi ils crachent.

Dit-elle en voyant la Serdaigle qu'elle avait rencontrée dans la salle commune. Elle lui fit un petit signe de tête et détourna son regard vers la jeune Poufsouffle. Elle entendit les sarcasmes de la nouvelle arrivante et fit un petit sourire, sans faire attention. Elle n'en valait pas la peine.

Elle s'arrêta un instant à nouveau puis vit la jeune fille à l'écusson jaune et or se masser le cuir chevelu, elle devait s'être cognée un peu. Ariel tendit le bras vers un escalier à sa droite et prit la parole.

L'infirmerie est juste là, en bas. Si tu as besoin de quelque chose...

Yrise eut un petit sourire triste. Elle venait d'arriver et commençait déjà à avoir des disputes.

Elle ne put néanmoins, s'empêcher de rétorquer, sur un ton qu'elle espérait doux :

"Tu me parles des préjugés... Mais lorsque tu m'as vu tout à l'heure, tu as sans doute penser que je devais être un peu niaise d'avoir peur d'un tableau. C'est vrai que tu n'aurais pas eu tort... M'enfin bon, à ce moment là, tu aurais eu un préjugé sur moi, sans même m'avoir parlé. Moi, j'ai eu un préjugé sur toi en entendant le ton de ta voix, pas parce que tu est à Serpentard.
Regarde, moi je suis à Poufsouffle, et je t'ai parlé méchamment, alors que les poufsouffles, selon les préjugés, sont plutôt sympathique, sans trop de caractère..."

Elle ajouta en souriant.

"Et merci à vous deux de vous inquiéter, mais je n'ai pas l'intention d'aller me renfermer à l'infirmerie... Et puis la douleur est passée... Je vais aller dehors..."

Les escaliers s'arrêtèrent devant le palier. Yrise commença à descendre, et alors que les escaliers commençaient déjà à bouger, elle dit à la jeune Serpentarde.

"Oh fait, je m'appelle Yrise Pawn... J'ai été ravie d'avoir fait ta connaissance..."

Puis, elle descendit les escaliers, et partit vers l'extérieur.