Yrise approchait à petits pas. Elle avait souhaité voir cette fameuse forêt de plus prêt. Des créatures si mystérieuses y vivaient !
Elle s'aperçut soudain qu'elle n'était pas la seule à avoir eu cette idée. Une jeune fille de Poufssouffle, et une autre de Serpentard discutaient avec animation. Elle les regarda, surprise, et en se rapprochant, elle pu entendre quelques unes des paroles.
Stupéfaite par tant de méchanceté, elle s'arrêta net, en regardant toujours dans la même direction. Quel culot ! Parler ainsi une autre personne, sans en avoir le droit ! Yrise n'arrivait pas à comprendre pourqoui la jeune fille de Poufsouffle ne se défendait pas. Au contraire, elle se mit à pleurer, et partit en courant.
Fâchée contre cette jeune impertinente qui se permettait tout et n'importe quoi, Yrise avança vers l'arbre. Arriver près de celui-ci, elle leva les yeux et dit à la jeune impudente, posée dessus:
"Non mais ! Tu n'avais aucun droit de lui parler comme tu as fait ! Elle ne t'avais rien fait après tout ! Rien du tout ! "
Elle fronça les sourcils. Elle n'avait aucune idée de l'identité de la jeune fille. Sa maison, était Serpentard, elle en était sûre puisqu'elle l'avait entendu tout à l'heure. Yrise fut un peu déçue. Certes, les Serpentard avaient mauvaise réputation, mais elle se souvint d'une jeune fille qu'elle avait rencontré dans les escaliers, qui elle même était à Serpentard, et qui n'était pas si méchante que ça. Naïvement, Yrise avait pensé qu'ils devaient tous être comme ça, que ce n'était qu'un mauvais bruit qui parlait d'eux.
"Mais... Tu n'éprouves aucune honte d'avoir agit de cette sorte ? Aucune ? Je ne te comprends pas... En fait, je n'arrive pas à comprendre les gens qui réagissent comme toi ! Quel plaisir as-tu ressentit en lui faisant peur ? Hein ?"
Yrise était un peu fière d'elle. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle puisse avoir autant de pouvoir devant une telle personne. D'ailleurs, elle ajouta même :
"Et puis, descends un peu de ton perchoir ! J'aimerais pouvoir discuter avec toi face à face ! Je ne souffre aucunement de ta position de supériorité, mais j'aimerais savoir à qui j'ai affaire... En te voyant de plus près."
Yrise soupira légèrement, toujours en regardant en l'air. Elle tourna la tête vers la gauche puis vers la droite. Elle commençait à ressentir un petit fourmillement dans le cou à laisser sa tête en l'air.